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Blonde Barbare
8 mars 2010

AAD, on l'a dans le pètche!

Hé oui, hé oui!
Lundi dernier, notre sage-femme devait passer faire la consultation à la maison, et mes parents ont cru bon de vouloir s'inviter pour lui poser quelques questions. Les connaissant, j'ai préféré en avertir S. pour ne pas qu'elle ait l'impression de tomber dans un guet-apens. Que dans un premier temps elle refuse de voir mes parents, ça je peux le comprendre : dans un sens, l'accouchement ne concerne que Mamour, S. et moi. Mais par-dessus le marché, elle a balancé qu'elle n'était plus sûre de vouloir nous accompagner dans notre projet, qu'elle voulait prendre un peu de temps pour y réfléchir et qu'il fallait que je "règle mes problèmes relationnels avec mes parents". Ben voyons. Toujours est-il que lundi soir on est allé directement voir mes parents, on a bien discuté, et ensuite j'ai rappelé S. pour la tenir au courant que le "problème" était réglé. Je suis tombée sur son répondeur. Mardi soir rebelote, ça a sonné, sonné, puis répondeur. Et donc depuis une semaine, silence radio. A 3 semaines de mon terme. Enfin là ça fait 2 semaines de ma date prévue d'accouchement. Sachant qu'elle nous suit depuis plus de six mois et qu'aucune contre-indication médicale n'a été détectée (Poupette tête en bas, dos à gauche, aucun de problème de santé ni pour elle ni pour moi, enfin bref aucune complication en vue.)
Bilan : j'ai passé presque 2 jours à enchaîner les crises de larmes.
Mardi soir, j'ai pris le taureau par les cornes, car pour moi le comportement de S. a fait voler en éclats toute la confiance que j'avais en elle. Je me suis renseignée sur les maternités de la région pour trouver celle qui répondrait le mieux à nos attentes pour l'accouchement et les suites (allaitement, etc.).
Au final, j'ai quand même trouvé une clinique qui a l'air bien sympa, je les ai appelés mercredi et j'ai eu un rendez-vous le lendemain avec un de leurs gynécos. Bien entendu, il faut reprendre la paperasse à zéro (anesthésiste, rencontre avec les sage-femmes, papiers d'admission et j'en passe...), par-dessus le marché je me suis faite jeter par la secrétaire du cabinet d'anesthésiste, vu le moment auquel je me suis présentée. La dame a été bien vite calmée quand je l'ai renvoyée balader et que je lui expliqué que ce n'était pas par plaisir que je m'y prenais aussi tard. Elle a réussi à me dégoter un rendez-vous pour vendredi. Hourra. J'en profiterai pour retourner voir les sage-femmes et demander à visiter un peu le service maternité, chose que je n'ai pas eu le temps de faire jeudi dernier.
Quand même lecteur, imagine mon état de nerfs; Poupette pourrait pointer le bout de son petit nez à n"importe quel moment et l'autre c*nnasse, qui prônait la préservation de la sérénité maman/bébé, nous lâche comme ça, du jour au lendemain, sans plus d'explication, comme des étrons dans le caniveau. C'est magnifique. Et surtout, dommage pour elle, ça va remonter au minimum à l'ANSFL (association nationale des sage-femmes libérales), voire plus. C'est quand même pas normal de se faire larguer de cette manière par une "professionnelle". Ca serait arrivé ne serait-ce qu'à 6 mois de grossesse, je l'aurais pris moins à coeur, comme on dit "on aurait eu le temps de se retourner" : essayer de trouver une autre sage-femme, ou faire tranquillement les formalités pour l'accouchement à la maternité. Là, c'est abusé. Obligés de tout faire dans la précipitation, ce qui engendre bien entendu un stress dont je me serais bien passée, sans parler de la dimension psychologique, dans le sens où dans mon esprit, il était bien établi que Poupette naîtrait à la maison. Maintenant, je suis obligée de reformater la vision de cet accouchement, et c'est dur. Si ça avait dû arriver pour des raisons de sécurité, ça ne m'aurait pas posé de problème; j'aurais été déçue mais sans plus. C'est la dimension arbitraire de l'annulation qui me gêne.
Toujours est-il que le gynéco n'a pas été alarmiste du tout au vu de ma tension (13 et des patates), il n'a pas suggéré que j'arrête de me nourrir parce que "j'avais pris trop de poids", il a vérifié les battements du coeur de Poupette et sa position, etc.
La suite au prochain numéro; demain je repasse la super épreuve de composition du concours de CIP; heureusement mon papa m'y emmène, et j'espère que la neige se sera faite plus discrète d'ici là (faut po rêver quand même!).

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Commentaires
Y
Pas cool du tout ca .. <br /> pas très pro surtout.<br /> Bon courage .
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